18 Décembre 2012
Dans le déplacement de l'homme de haute taille qui s'approche maintenant de vous, il y a quelque chose de surnaturel. Encapuchonné, vêtu d'une longue robe pourpre et entouré d'un halo de lumière qui repousse le brouillard, il semble se mouvoir dans l'air, sans effort apparent. Vous sentez l'odeur de pourriture qui émane de cet être, dont vous n'apercevez pas encore le visage. Brusquement, la corne de brume cesse de retentir. L'homme s'arrête puis, sans relever la tête, parle d'une voix lente, saccadée mais autoritaire :
— Une part de magie — pour supporter — ma peine
— sur cette terre — maudite. — Tel est le prix — du passeur !